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LES TEMPS DE VALSE FOLLE



Plus de 15 000 scientifiques de 184 pays alertent l’opinion mondiale sur l’état de la planète et conjurent l’humanité d’agir vite pour « éviter une misère généralisée et une perte catastrophique de biodiversité » CNRS le Journal


C'était le 13 novembre dernier. Sommes nous pour autant surpris, inquiets ?

Avons nous déclaré l'état d'urgence environnemental ?


Après ces non-réactions de type "flatline", pouvons nous considérer que tous ces scientifiques, ces experts en leurs domaines ne sont pas crédibles, fiables, voire sains d'esprit ?

En parallèle de cette annonce tombée comme un caillou dans la mare, face sans doute à d'autres actualités plus brûlantes... Il fallait tendre l'oreille pour entendre ce qui ne fit pas de grand battage :


  • "Une part accrue des redevances des Agences de l’eau financera autre chose que l’eau, dont l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage" Financements : ne coulons pas les agences de l’eau …

  • Une partie de la trésorerie de l'Agence française pour la biodiversité (AFB) financera le Centre national pour le développement du sport L'AFB va financer le sport


Pourtant, la situation de sécheresse accrue que nous traversons depuis de longs mois (qui ne sera pas un cas isolé), rend nos cours d'eau de plus en plus exsangues, créant une véritable hécatombe et amplifiant les états de pollution déjà alarmants Tout comprendre aux cyanobactéries, ces "algues bleues" . Nous ne pouvons donc pas affirmer que nos "Eaux" n'ont pas un besoin d'aide urgente La qualité de l'eau se dégrade encore en France, au travers d'actions concrètes et ce, sur plusieurs fronts Les algues vertes prolifèrent toujours en Bretagne.


Accroître l'efficacité et l'importance d'une police environnementale peut-être ? Un scandale blanc : Le géant du lait français déverse ses eaux usées dans l'Isère depuis des années et une histoire rouge : Histoire de boues


Pour autant la biodiversité se porterait-elle mieux ....? Nos abeilles, les pollinisateurs, les auxiliaires de culture, notre faune et notre flore vont ils si bien que cela, que nous puissions là aussi permettre une telle restriction ? Une espèce de mammifère sur trois en péril en France métropolitaine


N'y aurait-il plus de cas de pollutions ou de menaces graves sur Terres, dans les Eaux ou dans l'Air, menaçant de fait une multitude d'espèces et leurs habitats, dont les nôtres ?


Devons-nous vraiment attendre qu'il n'y ait plus rien à sauver pour agir ? Ou sommes nous encore englués dans l'idée dépassée que la Nature se remettra toujours de tout ce que nous pouvons lui infliger ? Après tout, beaucoup semblent encore penser qu'Elle ne nous rapporte que lorsqu'Elle est pillée et violentée de toute part... Cette ancienne croyance obsolète, pour ne pas dire coloniale qui nous a pourtant mené exactement là, où nous en sommes aujourd'hui !


La maturité écologique... Une conscience environnementale et pour ne pas dire, du Vivant, est-ce que cela s'apprend ? Certains pourtant l'ont naturellement, au travers de leur environnement familial, par sensibilité, empathie ou ils l'ont acquise par une connaissance profonde de ces milieux. Tous ceux-là, sont en mesure de considérer l'entité Terre et tous les innombrables services qu'Elle nous rend et qui n'ont pas de prix, n'en déplaise. Cela s'appelle LA VIE.


Le bon sens... Demanderions nous à notre dentiste de construire notre maison ? A notre coiffeur de réparer notre voiture ? Confierions-nous notre santé à notre épicier ou une naissance au chauffeur de bus de notre quartier .... ? Même si, comble du cynisme, la Région Auvergne Rhône-Alpes n'aura pas hésité à désigner la fédération régionale des chasseurs garante de la biodiversité.... Aujourd'hui, notre environnement, notre nature, qui ont un besoin urgent de soins et d'aides, de décisions éclairées et fermes sont confiés aux mains de ceux qui jonglent avec les finances, qui équilibrent des comptes et pensent et respirent, rentabilité et rendements...


Pendant ce temps, nous laissons faire..


Nous laissons ce monde si précieux se déliter sous les indifférences et négligences répétées, des successions de maltraitances graves, qui ne font que nous exposer de plus en plus, fragiliser dangereusement des équilibres essentiels déjà bien trop mis à mal. C'est littéralement la mise en péril des existences d'autrui, d'une multitude d'espèces et d'un futur soutenable pour Tous.


Devons nous vraiment être plus effrayés par l'état critique de notre planète, plutôt que par cette terrible force d'inertie, seule réponse que nous sommes apparemment en mesure d'apporter à cette urgence environnementale, qui est sans nul doute le vrai challenge de notre civilisation ?


"Après nous le déluge ... " ? Ou choisirons nous plutôt d'expérimenter l'envol d'une véritable éclosion à une pathétique noyade ?


Extrait Face à l'état alarmant des indicateurs de l'état de la planète les scientifiques appellent à agir concrètement contre «une souffrance généralisée et une perte catastrophique de biodiversité». Nous avons un «impératif moral» à agir sans tarder contre le «péril» qui menace l'avenir de notre planète sur le plan écologique. Ce constat alarmiste est celui de 15.000 scientifiques indépendants, signataires d'un «Avertissement à l'humanité» publié lundi dans la revue scientifique Bioscence .


Cette alerte est la seconde... Mais qu'est donc devenue la première alerte des scientifiques de 1992 ? Celle émise au moment du Sommet de la Terre à Rio, au Brésil, première grande conférence internationale consacrée à l'environnement ?


Face à cet effondrement dramatique de nos écosystèmes, une nouvelle spécialité scientifique est née, la collapsologie, l'étude du désastre.



Source CNRS le journal

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