D'ÊTRE OU NE PAS ÊTRE, DE CE MONDE VIVANT...
Nous pouvons parler de majorité silencieuse..
De courage, de sentiment ou de non-implication..
Nous pourrions tout aussi bien nous demander où notre conscience prend racine et dans quelle mesure nous sommes d'accord avec tout ce qui se passe autour de nous, aujourd'hui encore.
La grande majorité d'entre nous ne décide pas sciemment de nuire à notre Terre ou à ses peuples, nous pourrions même affirmer qu'il n'existe que quelques minorités qui estiment que le monde vivant n'existe que pour être instrumentalisé, rentabilisé, traqué ou chassé... Ces exactions hélas soutenues par les institutions des gouvernements de tous les pays, s'effectuent toujours au détriment de la place essentielle des espèces dans nos écosystèmes planétaire et dénient leur droit à vivre en paix, sur une Terre pourtant commune à tous...
Tandis que beaucoup déclarent même aimer la nature, d'où vient cette inadéquation entre cet amour affirmé et la non-intervention pour ne pas dire "le laisser-faire", que nous constatons au quotidien et qui ont des impacts si dramatiques sur toutes les populations, qu'elles soient animales ou végétales et par ricochet, sur les minorités ethniques ?
Qui peut encore s'estimer en accord avec la souffrance incommensurable du monde vivant et continuer de ne pas transformer son mode de vie ou de décider enfin d'agir pour Eux tous, qui tentent de subsister tout autour de nous ?
A ceux qui parlent de nuisances causées en terme de bruits, d'odeurs, de "salissures" (une pensée pour nos amies Hirondelles), de soit-disant concurrences alimentaires ou territoriales, je demanderais si à l'aune des ères de notre planète, nous pourrions enfin comprendre que nous, humains, sommes en définitive, la seule espèce qui nuit à l'intégralité du collectif vivant ? Nos diverses prédations s'exprimant d'ailleurs de bien des façons, dont certaines font partie d'une maltraitance habituelle et devenue invisible, tandis que d'autres sont particulièrement impitoyables et bien au delà de toute conscience de la sensibilité du monde vivant et d'une hypothétique Humanité...
Nous ne sommes pas tous des bourreaux mais tous, nous sommes responsables de notre désengagement vis à vis du monde vivant et acceptons de fait, de façon implicite qu'il soit ainsi martyrisé. Admettre que c'est bien grâce à nos indifférences ou par nos consommations aveugles qu'il en est ainsi, est un pas à faire urgemment vers une maturité écologique que nous aurions tous intérêt à développer activement !
Alors,
Sommes nous prêts à prendre moins de place ?
Sommes nous prêts à manger moins et mieux ?
Sommes nous prêts à boycotter tout ce qui n'est pas conforme à l'éthique du Vivant et au respect de son intégrité, tout ce qui met en péril notre "à-venir" commun ?
Sommes nous prêts à adhérer ou assister toutes ces associations, ces mouvements qui œuvrent jour après jour pour venir en aide à cette Vie en souffrance ?
Sommes nous prêts à expérimenter une solidarité inter-espèces et inter-peuples ?
.....
A nous d'imaginer d'autres façons qui nous impliquent vraiment
et nous engagent, car le temps désormais, ne peut plus être manqué !
Tout Être sur notre planète quel que soit son règne est bénéfique à son écosystème, à d'autres peuples et chante à l'unisson dans le gigantesque chœur du Vivant ! Le moindre petit moustique permet l'existence à bien d'autres qui s'en nourrissent et ne pourraient de fait, exister sans lui ..
La Terre est un don et non un dû ! Et chacune de ses expressions prend des airs magiques tant elle est fabuleuse.. Nous aurions pu pourtant devoir subsister sur une planète aride, sans arbres et sans eau et sans aucune de toutes ces merveilles.. A nous de nous montrer dignes enfin, d'autant de perfections et tâchons désormais de préserver à chacun de nos mouvements, de nos activités, de nos choix, ces équilibres dont nous aussi, nous dépendons.
Agir tout comme un parasite nous approche chaque jour un peu plus près de violentes réactions de guérison du gigantesque organisme vivant que nous habitons. Celles-ci s'exprimeront pour l'élimination par tous les moyens, de l'agent agresseur qui le met en péril... Ne pas en être conscient est sans doute la part la plus dramatique et irrationnelle de notre inconscience environnementale qui nous a mené exactement là, où nous en sommes tous aujourd'hui !
Puissions nous cesser d'être sourds et aveugles à tout ce qui nous entoure, pour décider de vivre enfin en conscience et choisir de participer à cet extraordinaire chant commun du Vivant ! Chacun est à sa place et fait sa part. Aucun, dans chacun de ces équilibres, ne vaut plus, ou ne vaut moins qu'un autre.. Et c'est là sans doute, la plus belle des leçons de tolérance que nous pourrions entendre..
A nous de trouver notre juste place pour participer en harmonie et non plus saccager ou exploiter. Créer et instaurer des symbioses et partenariats "avec" et non plus "contre"... est déjà la voie de l'homme sage et abouti.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Se sensibiliser ....
"Le courage, un produit d'usage courant" (ou qui devrait l'être...")
La confiance.. En soit pour affirmer et s'affirmer..