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CE QUE NOUS DEVONS...

L'épopée humaine ne fut possible que grâce à la multitude d'espèces et à tous ces écosystèmes fabuleux, ô cœur desquels nous avons eu la chance de nous incarner... Sans eux nous n'étions rien et nous n'aurions certainement pas été en mesure de voir se lever, autant de jours nouveaux.



"Comme toute espèce vivante et depuis notre apparition sur Terre, nous dépendons de ce qui nous entoure de manière plus ou moins évidente, donc plus ou moins consciente. Nous sommes en effet en interaction permanente avec les milieux terrestres ou aquatiques et la grande diversité d'animaux, de végétaux et de micro-organismes qui les compose. De notre naissance à notre mort (...) En cela, l'espèce humaine est l'égale de n'importe quel être vivant, de l'érable au termite".


Car après tout, cette planète qui nous adoptait et qu'un destin si extraordinaire, pour ne pas dire funeste, "condamnait" à nous porter, aurait pu ne pas être aussi féconde ni si généreuse de sa faune et de sa flore, de toutes ses Eaux tellement précieuses... Et sur cette Terre si belle et si riche de tant de merveilles incroyables, imaginer le paradis était possible, même si en définitive, nous n'avons su rendre qu'une forme d'enfer en partage..


L'une des spécificités de l'espèce humaine est sans nul doute son manque de gratitude et de reconnaissance. Mais est-elle suffisamment mature pour comprendre que toutes ces vies données en sacrifice pour son existence, n'étaient pas forcément dues ? Que l'une des missions de chacune de nos destinées était peut-être de toucher du doigt, cette reconnaissance du grand sacrifice du Vivant, dont nous usons et abusons depuis bien trop longtemps maintenant ?


Devenir un Être conscient de ce qu'il est ... Mais aussi de tout ce qu'il peut-être en mesure d'offrir et de vivre, en interaction avec ceux de son propre peuple mais aussi avec tous les autres de son environnement, dans le sens le plus large..


Être en mesure de voir et même si l'on ne comprend pas tout, de remercier ! Pour ce miracle si souvent répété de la Vie. Celle qui nous entoure et celle que nous portons en nous, et en tous ceux que nous aimons.


Cela fait bien longtemps que nous sommes descendus de ces Arbres qui surent nous protéger mais avons nous su en retour, redescendre de nos "hauteurs" égotiques, où nous pensons depuis bien trop longtemps et à tort, être supérieurs à ce "Grand Tout" que représente le gigantesque écosystème-Terre.


Le temps est arrivé de la reconnaissance et d'assumer cette dette phénoménale que nous avons envers tous ceux qui ont sacrifiés leurs destinées et sans doute leurs propres évolutions, pour permettre la nôtre.


Ce que nous sommes devenus ne fut sans doute pas à la hauteur des espérances que nos potentiels auraient pu prévoir et peut-être... Que cette sorte d'échec est lié intimement à cet orgueil, à cette non-capacité de reconnaître tous ces Autres, sans lesquels nous ne serions que peu et sans doute, pas du tout. Ce qui dénote surtout d'un manque cruel d'humilité qui nous permet de croire que nous pouvons asservir tous les autres peuples et tous les éléments à notre seul bon vouloir et que ce monde existerait seulement pour nous...


Pourtant, dans le grand carrousel des ères terrestres,

nous sommes bien les seuls à être nés d'hier...


Mais les temps actuels nous confrontent enfin et nous confronterons plus encore, à nos capacités de solidarité, à nos choix et générosités avec ceux de notre peuple... Mais de façon toute aussi essentielle et il serait judicieux de ne pas le négliger, ces Alliances "Inter-Espèces" (pour ne pas dire solidarités inter-espèces) qui nous parlent peu encore, parce que nous sommes encore bien trop éloignés de notre essence profonde.


Nos philosophies actuelles rigides et frileuses nous empêchent même de rêver cette réalité qui nous échappe, d'imaginer ne serait-ce qu'un instant toutes ces connections précieuses que nous portons et qui nous entourent, que nous vivons pourtant à chaque instant de nos existences.


La Vie... A Elle seule, c'est déjà de la Magie... Pas un tour de passe-passe pour nous leurrer, mais celle qui s'exprime en tout lieu et de tout temps, quel que soit notre Ciel.. Seul, le brouillard épais de nos illusions manquées, occulte encore cet éveil, cette éclosion.


Nous traversons des temps de grands défis pour ne pas dire, de périls qui nous somment instamment de nous éveiller ! Et il devient désormais urgent de nous extraire de nos ornières et de nos petites boîtes fermées qui nous empêchent de voir, et en fin de compte, d'Être et d'exister vraiment, de bâtir ce monde à la hauteur de tous ses auxiliaires fabuleux, placés fort à propos sur nos chemins. Ceux-ci se doivent désormais d'être dignes des plus grandes espérances de tout un monde vivant, qu'il serait bon de considérer enfin qu'il se trouve en nous, tout comme nous sommes nous aussi, dans sa boucle éternelle (bien au delà de nos "petits nous")..


Et cela sera de gré, ou de force.


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